Corrigé
du sexe génétique au sexe phénotypique.
un
site sur le déterminisme du sexe.
1- Une même
ébauche embryonnaire pour des appareils génitaux différents.
1°) Justifiez l’expression appareil
génital indifférencié. Que deviennent les canaux de Wolff
et de Müller ?
Saisie des informations: (ne pose aucune difficulté)
Déduction / interprétation:
L’appareil génital est le même (pas de différence)
pour les garçons et pour les filles jusqu’à la huitième
semaine avec une gonade indifférenciée, et les canaux de Wolff
et de Müller.(Ce n’est qu’à partir de la huitième
semaine que cet ébauche d’appareil génital évolue
différemment chez la fille et chez le garçon) C’est pour
cette raison que l’on parle d’appareil génital indifférencié.
Après la huitième semaine les différences apparaissent
entre le garçon et la fille. Nous pouvons les résumer dans un
tableau:
|
Devenir
des ébauches embryonnaires |
||
|
Canal
de Wolff |
Canal
de Müller |
|
|
Chez
le garçon |
Les
canaux de Wolff se transforment et deviennent : Les canaux déférents, les vésicules séminales, la prostate et l’épididyme. |
Les
canaux de Müller disparaissent. |
|
Chez
la fille |
Les
canaux de Wolff disparaissent. |
Les canaux de Müller se différencient en trompes de Fallope, utérus et vagin. |
Remarque
: le document page 270 comporte deux petites erreurs :
• Les reins ne sont pas représentés sur les schémas
à la naissance, or ils existent toujours (ils sont placés plus
haut dans la cavité abdominale, c’est peut-être pour cette
raison qu’ils ne sont pas dessinés).
• Les testicules et les ovaires ne sont pas bien coloriés, ils
devraient être de la même couleur que la gonade indifférenciée.
2°) Montrez les correspondances ou homologies
qui existent entre les appareils génitaux externes de l’homme et
de la femme.
Référence aux connaissances: Les organes homologues sont des organes qui dérivent d’un même
organe embryonnaire.
Homologies entre les appareils génitaux externes.
|
Organe
embryonnaire |
HOMOLOGIES |
|
|
Organe
mâle |
Organe
femelle |
|
|
Tubercule
génital |
Le tubercule se développe et forme le pénis (gland) |
Reste
petit et forme le clitoris |
|
Plis
uro-génitaux |
Le
sillon se ferme et forme l’urètre(pénis) |
Se
développent et donnent les petites lèvres |
|
Tubercules
labio-scrotaux |
Les
deux tubercules se soudent et forment le scrotum ou bourses |
Se
développent et forment les grandes lèvres |
2-
La différenciation des testicules et des ovaires : un déterminisme
génétique.
1°) Quelles sont les particularités
remarquables de la différenciation des glandes sexuelles des mammifères
présentées dans ce document ?
Saisie des informations: Alors que toutes les autres ébauches d’organes ne peuvent normalement
se différencier qu’en un seul type d’organe, l’ébauche
de la gonade a deux options possibles quand elle se différencie, elle
peut donner soit un ovaire, soit un testicule. C’est un cas exceptionnel
dans l’embryologie.
La différenciation de l’ébauche de gonade en testicule ou
en ovaire s’effectue très tôt chez l’embryon; dès
la 5ième semaine : c’est un évènement
très précoce.
2°) Quelles conclusions pouvez vous dégager
de l’analyse de ces anomalies chromosomiques ?
Saisie des informations:(aucune difficulté)
Déduction / interprétation: Le document 2 montre que s’il y a présence d’un chromosome
Y (ou 2) le sexe est masculin.
Sans chromosome Y Le sexe est féminin. La détermination du sexe
est donc étroitement dépendante de la présence d’un
chromosome Y.
Un site sur les anomalies inter sexuelles génétiques.
3°) Comment
le chromosome Y oriente-t-il le développement embryonnaire de l’appareil
génital ?
La présence d’homme XX et de femme XY a permis de mettre en évidence
l’existence d’un gène de la masculinité dénommé
SRY. Lorsque ce gène est présent (associé au chromosome
Y en général) il code une protéine TDF qui oriente
la différenciation des cellules germinales primordiales en spermatogonies.
Cette différenciation des cellules germinales primordiales en spermatogonies
provoque la transformation de la gonade indifférenciée en testicule.
Les souris transgéniques femelles masculinisées ont permis de
confirmer l’existence de ce gène de la masculinité.
3- Le rôle du testicule dans la mise en
place du sexe phénotypique mâle.
1°) Montrez que l’observation du free-martin
peut faire penser à une influence hormonale du testicule sur la différenciation
sexuelle.
Les jumeaux free-martin ont un placenta commun ; leurs sangs se mélangent
donc. Sachant que les hormones circulent dans le sang, on peut donc supposer
que la masculinisation de l’embryon femelle est due à une influence
hormonale.
2°) Proposez une conclusion aux résultats
obtenus par Jost.
La castration de l’embryon au stade indifférencié (19 jours)
empêche la masculinisation Les testicules sont donc nécessaire
au développement des voies génitales mâles.
Si la castration est plus tardive, elle n’empêche pas les organes
males à peine ébauchés de continuer à se développer.
Les gonades embryonnaires donnent donc l’impulsion initiale qui suffit
aux voies génitales à évoluer dans le sens mâle.
3°) comparez les résultats d’une
greffe de testicule et d’une implantation de testostérone chez
l’embryon femelle. Formulez une hypothèse pour expliquer les différences
constatées.
La greffe de testicule chez un embryon femelle provoque la régression
du canal de Müller et le maintient du canal de Wolff du côté
greffé. On peut en déduire que le testicule a deux actions : il
provoque la régression du canal de Müller et le maintient du canal
de Wolff.
L’implantation de testostérone chez l’embryon femelle montre
que cette hormone n’est responsable que du maintient du canal de Wolff.
On peut donc supposer que le testicule agit par l’intermédiaire
de deux substances ; La testostérone qui permet le maintient des canaux
de Wolff et une autre substance responsable de la régression des canaux
de Müller.
4°) Montrez que ces observations sont complémentaires
des expériences du document 3
Les expériences faites sur le tractus génital de rat confirme
le rôle du testicule sur la réduction du canal de Müller.
La seconde expérience montre qu’il existe bien une deuxième
hormone l’AMH qui est responsable de la régression du canal de
Müller.
Le testicule élabore donc bien deux hormones La testostérone et
l’AMH.
4- Une dernière étape dans la mise
en place du sexe phénotypique : la puberté.
1°) comparez la puberté des garçons
et celle des filles.
|
Points
communs |
différences |
|
|
Mise en place d’une pilosité pubienne |
Garçon |
Age
moyen d’apparition : 12,5 ans |
|
Fille |
Age
moyen d’apparition : 10,5 ans |
|
|
Pic de croissance |
Garçon |
Age
moyen d’apparition : 14 ans |
|
Fille
|
Age
moyen d’apparition : 12 ans |
|
|
Garçon
(fonctionnement) |
Accroissement
de la taille des testicules et de la verge à 12,5 ans. Premières éjaculations à 14,5 ans |
|
|
Fille
(fonctionnement) |
Développement
des seins à partir de 11 ans. Premières règles à 14 ans. |
2°) Quelles
informations pouvez vous dégager de l’analyse de ces graphes ?
Les courbes de croissance sont assez semblables ; la seule différence
est l’âge du pic de croissance.
L’appareil génital du garçon n’a pas d’évolution
avant 10 ans et ensuite il évolue à peu près de manière
constante pendant la puberté.
Chez la fille il y a une évolution progressive des ovaires dès
5 ans et de l’utérus à partir de 10 ans avec un pic de croissance
à 15 -16 ans pour l’utérus.
3°) Que montrent les observations cliniques
et les expérimentations chez l’animal ? Quelles modifications peut
entraîner l’ablation des ovaires avant la puberté ?
L’expérience de castration montre que les testicules sont nécessaires
au développement des caractères sexuels secondaires et à
celui de l’appareil génital au moment de la puberté.
L’expérience de greffe montre que les testicules agissent par voie
hormonale ; ce que confirme les injections de testostérone.
La testostérone est l’hormone sexuelle mâle produite par
les testicules.
L’ablation des ovaires avant la puberté aura des conséquences
similaires à celle de l’ablation des testicules : absence d’hormones
ovariennes femelles (oestradiol, progestérone) ce qui a comme conséquence
la non apparition des caractères sexuels secondaires (seins, pilosité
pubienne) et un non fonctionnement de l’appareil génital (absence
de règles).
4°) Quelles conclusions pouvez-vous dégager
de la comparaison de ces documents ?
Le taux des hormones sexuelles (oestrogènes, progestérone) reste
bas avant la puberté et augmente progressivement pendant la période
correspondant à la puberté. Le maximum de sécrétion
est atteint vers 15 ans. La progestérone est une hormone femelle qui
n’apparaît qu’avec les premières règles avec
un taux qui est d’emblée presque maximum.
L’ensemble des documents permet de conclure que la puberté correspond
à des transformations induites par une augmentation importante des hormones
sexuelle au début et tout au long de la puberté.
5°) Comment expliquez vous la virilisation
de la sportive prenant des anabolisants ?
La virilisation de la sportive est liée à la prise de dérivés
d’hormones mâles ou de produits de synthèse ayant des formules
voisines. (Testostérone Androgènes, stéroïdes produits
anabolisants.
Ces substances font apparaître les caractères sexuels secondaires spécifiques de l'homme (musculature, pilosité, voix...) et font régresser les caractères sexuels secondaires spécifique de la femme (seins).
Cela montre que chez la fille il existe des cellules avec des récepteurs
pour ces substances (cellules cibles).Ces substances agissent donc de la même
manière chez le garçon et chez la fille.
Ces produits améliorent de manière très significative les
performances sportives et donc les chances de gagner des médailles, tous
ne sont pas connus or seuls les produits connus sont recherchés dans
les contrôles antidopage Il est donc possible, et relativement facile,
de se doper et de passer tranquillement les contrôles.
Mais l’utilisation de ces produits s’accompagne d’effets secondaires
qui ne sont pas négligeables